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Naxos / Grèce

Marbre (1,60x3,40x1,30m) propose une inversion du concept de ready-made généré par Marcel Duchamp ; soit de l’art en attente, à faire (to be made) et non pas déjà fait (ready-made), un peu à l’instar des qualités de reproduction et de transformation infinies de la photographie. Une photographie n’est jamais qu’une occurrence possible parmi beaucoup d’autres d’un négatif ou d’un fichier numérique dont le contre-exemple est cependant le polaroïd.
Marbre (1,60x3,40x1,30m) marque la coprésence du passé, du présent et du futur. Référence au passé d’un bloc de marbre posé en Grèce qui évoque nécessairement l’Antiquité grecque, présent d’une forme parallélépipédique contemporaine, futur de ce même bloc qui attend d’être sculpté ultérieurement. Une matrice photographique, négatif ou fichier numérique, n’est-elle (il) pas toujours aussi dans l’attente d’une utilisation ultérieure dont la forme est toujours inconnue dans le présent ? Si le ready-made de Marcel Duchamp clôt l’utilisation, suspend l'usage de l’objet sériel, Marbre (1,60x3,40x1,30m) et la photographie ont plutôt tendance à ouvrir le futur et ses occurrences.
Au fil de ma pratique, Marbre (1,60x3,40x1,30m) peut aussi à son tour évoquer la science-fiction et le film 2001 : l'odyssée de l'espace.